dietes

D’abord végétarien, puis Vegan en passant par la Kéto ou Paléo diète et finalement optant pour le régime méditerranéen. Comment on s’y retrouve? Qu’est-ce qui est bon pour nous? Quels sont les choix alimentaires que l’on devrait faire chaque jour? Que nous dit la science?

Tout d’abord, lorsqu’on s’intéresse aux différentes diètes alimentaires, c’est certainement dans un objectif de faire des choix santé. De ce côté, c’est plutôt simple, on opte pour des aliments frais, entiers, variés. Si l’on est concerné par notre poids, le principe est tout aussi simple, brûle davantage de calories que ce que tu consommes. Les aliments sont beaucoup plus que le carburant de notre journée, ils sont ce que nous sommes. Ainsi peu importe le choix du régime, l’important est de trouver un équilibre qui nous convient.

Végétarien ou végétalien
Ces modes d’alimentation existent depuis bien longtemps et semblent monter en popularité ces dernières années, que ce soit pour la santé, pour l’environnement ou pour la cruauté animale. Les végétariens choisissent d’éliminer de leur consommation les produits animaux. Les végétaliens excluent en prime tous les produits découlant des animaux, tels les œufs, les produits laitiers et le miel. Ainsi les partisans de la classe des ‘’végé’’ consomment un apport important de fibres, anti-oxydants, minéraux, vitamines et limitent l’apport en matières grasses saturées qui découlent de la consommation de viandes et produits laitiers. Par conséquent, on note un certain effet protecteur en ce qui à trait aux maladies cardiovasculaire et certains cancers. Les bienfaits semblent d’ailleurs pencher vers un niveau d’énergie accru. Par contre, certains risques de carences sont notables dont la carence en fer, zinc, vitamine B12 et vitamine D. De plus, un changement de diète à toujours plusieurs impacts sur le corps puisqu’il s’agit de modifier sa constitution. Ainsi, en adhérant à une diète VEGAN il se peut que vous perdiez ou preniez du poids, que vous vous sentiez ballonné et fassiez davantage de selles dû à la consommation accrue de fibres et que votre microbiote change tranquillement.

PALÉO : la diète paléolithique
On retourne aux origines chez les chasseurs-cueilleurs. De quoi les hommes des cavernes se nourrissaient? Fruits, légumes, noix et graines, poissons et viandes maigres, le tout selon la disponibilité. Ainsi on exclut tous les aliments transformés issus de l’industrie; pain, pâtes, sucres, produits laitiers, huiles raffinées, etc. mais également les aliments provenant de l’agriculture; produits céréaliers, patates et légumineuses. Les avantages scientifiques d’une telle diète sont insuffisants, bien qu’elles tendent à démontrer des impacts positifs sur les taux de sucres sanguins, les maladies cardiaques et métaboliques. Parmi les autres avantages véhiculés on note une réduction de la fatigue, une perte de poids et une amélioration de l’état de santé général. Par contre, il est important de comprendre que le risque de carences alimentaires est bien présent, puisqu’il est difficile d’aller chercher suffisamment de fibres en bannissant les céréales de l’alimentation et la vitamine D et le calcium sont rares sans l’apport des produits laitiers. La critique la plus importante de ce type de régime se trouve probablement dans le manque de variété et la grande nécessité de cuisine pour créer une certaine diversité.

KÉTO : la diète cétogène
L’objectif de la diète cétogène est de déclencher la cétogenèse, c’est-à-dire l’utilisation de gras pour nourrir le cerveau. Pour se faire, notre alimentation doit être constituée de 5% de glucides dans l’apport calorifique total afin d’aller chercher l’énergie des graisses, ce qui correspond environ à 20 et 50 grammes par jour. Mais ou se retrouvent les glucides, en quelle quantité et sous quelle forme? Les glucides sont très présents dans les fruits et les féculents, ainsi impossible d’en consommer et on évite tout produit transformé. Les légumes, les germinations, les viandes nourries à l’herbe, les poissons, les bons gras (avocat, huile de coco) et les noix prennent placent dans la diète cétogène. L’adhérence à ce type de diète produit d’importants changements dans l’équilibre du corps et l’adaptation à cette diète peut se traduire par de nombreux effets secondaires tels de la fatigue, des maux de tête, des nausées, de la constipation, des étourdissements et des épisodes d’hypoglycémie. Les études disponibles à ce jour tendent à démontrer des avantages sur la perte de poids et la gestion diabète type 2, ainsi que d’autres avantages tels la perte de poids et l’augmentation de la satiété. Or, davantage d’études sont nécessaires pour recommander l’adoption d’une telle diète, qui était auparavant conseillée comme modalité de traitement chez les enfants souffrant d’épilepsie. Les risques de cette diète incluent une augmentation du cholestérol qui peut être nuisible selon la source de gras ainsi que des carences nutritionnelles notamment en vitamine C, B et en fibres.

Régime méditerranéen
Équilibre, fraicheur et variété. On opte pour des aliments frais et majoritairement d’origine végétale tels les légumes, les fruits, les céréales et les légumineuses. On consomme les produits selon leur disponibilité variable selon la saison et on favorise ainsi les achats locaux. L’huile d’olive est la source de gras privilégiée pour les assaisonnements et la cuisson et on utilise les herbes et épices plutôt que le sel pour les assaisonnements. On laisse quand même place aux protéines animales tels les poissons et fruits de mer, les produits laitiers, les volailles et les œufs ainsi que des petites quantités de viandes maigres. On limite les apports de sucres raffinés et on consomme des fruits pour dessert. Le régime prévoit aussi une place importante pour l’activité physique, l’eau et le vin! C’est sans doute un des régimes les plus étudié par la science et sans controverse il s’avère efficace dans la prévention des maladies cardiaques et possède certains bénéfices en ce qui a trait au diabète, certains types de cancer et les démences tel l’Alzheimer.

En termes d’alimentation, la science ne détient pas toutes les réponses, loin de là. La plupart des diètes se doivent d’être étudiées à long terme et il est important de garder en tête la difficulté de contrôler toutes les variables individuelles, telles les prédispositions génétiques et le mode de vie. On retient surtout que chaque personne à des besoins différents en ce qui concerne l’alimentation. Les régimes varient selon les religions, la géographie, les cultures, la disponibilité et les modes. L’adhérence à une diète nécessite une observance maintenue dans le temps. Alors combien de temps pouvez-vous tenir dans la diète de votre choix, sans que votre régime restrictif ne devienne fruit d’une frustration calmée par l’excès? De quelle façon votre nouvelle diète trouve sa place dans la frénésie des journées déjà fortement meublées par le travail, la famille et les corvées? On doit choisir une solution qui trouve sa place dans notre réalité.

Les lignes directrices communes? Éviter les sucres raffinés et les aliments transformés au profit des légumes. En effet, le seul aliment commun de toutes ces diètes que l’on ne parle jamais de bannir ou limiter : LES LÉGUMES.